Immeuble Assayag
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=tour">tour</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=constructiviste+%28style%29">constructiviste (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=terrasse">terrasse</a>
Dans les années 20, la refonte des quartiers du port en quartier des affaires est envisagée. Eirik Labonne, secrétaire général de la résidence, encourage architectes et urbanistes à y édifier des immeubles de grande hauteur.
Ainsi, Boyer, qui imagine des tours-portiques, réalise cet ensemble en deux parties de huit et quatre étages, séparées par une rue intérieure couvrant le garage en sous-sol.
Sur l’avenue Hassan Séghir, trois blocs reliés jusqu’au 7e se déclinent en gradins, créant de larges terrasses devant des studios. Ils sont couronnés par trois duplexs.
A partir de trois escaliers, environ 90 appartements s’organisent autour des paliers circulaires, disposition leur permettant de bénéficier de trois orientations et d’être isolés par les parties communes insérées entre eux (escaliers de service, ascenseurs, vide-ordures).
Elles sont directement ventilées et éclairées par des verrières à lamelles qui soulignent la verticalité des trois tours.
Au 8e, les cages d’escaliers communiquent à travers les locaux des buanderies communes ouvrant sur des terrasses d’étendage.
L'élégant ensemble évoque irrésistiblement certaines réalisations parisiennes d'Henri Sauvage, à caractère constructiviste.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 97
2011
BOYER, Marius
FR
Maroc, Casablanca
1930-1932
Immeuble Atlanta
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=duplex">duplex</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=loggia">loggia</a>
Non loin de l’immeuble Brami, Gaston Jaubert reprend le principe du duplex dans un immeuble, plus exposé sur le boulevard.
Entièrement visible derrière un vitrage rythmé par ses paliers, l’escalier, placé latéralement par rapport à la façade, dessert une quarantaine d’appartements de 3 pièces en duplex.
Le soubassement de l’immeuble abrite des commerces et épouse la forme du carrefour. Ici encore on note le graphisme subtil de la façade creusée par les loggias à double hauteur, mettant en valeur le jeu de l’ombre et la lumière.
Gaston Jaubert quitte le Maroc en 1960, la majorité de son œuvre est constituée d’équipements et de logements sociaux, souvent en association avec Marcel Desmet et ATBAT AFRIQUE comme bureau d’études.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 114
2011
JAUBERT, Gaston
FR
Maroc, Casablanca
1953
Immeuble de la BMCI
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=tour">tour</a>
Courtois, avec cet immeuble de 15 étages, met en œuvre un des principes qu’il étudie dans le projet d’aménagement et d’extension de la ville, dont il est chargé en 1943. En effet, il est attaché à la modernisation des voies et des places qu’il envisage structurées par des immeubles de grande hauteur.
En construisant la BMCI, il rejoint l’échelle de l’immeuble Moretti-Milone longtemps seule verticale sur l’ex-place de France auprès des magasins Paris-Maroc, du cinéma Vox (1935), démolis fin des années 70, et de l’hôtel Excelsior.
Dès ce premier projet, Courtois utilise un style sobre et sans concessions que l’on retrouve dans toutes ses œuvres.
Récemment, quelques travaux ont modifié sa silhouette : adjonction d’une cage métallique occultant le dessin en gradins des cinq derniers niveaux, et remplacement de la pierre blonde couvrant les trois premiers étages par un marbre vert foncé.
Ier grand prix de Rome en 1933, Courtois exerce au Maroc jusqu’à la fin des années 50. Il est l’auteur de la gare de Casa-port (1950) rasée en 2008.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 68
2011
COURTOIS, Alexandre
FR
Maroc, Casablanca
1947-1950
Immeuble Brami
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=duplex">duplex</a>
Dans les années 30 à Casablanca, le nombre de célibataires, parmi les immigrants, est si important qu’il induit une réflexion sur le logement de petite surface. Cette demande spécifique est renouvelée après la deuxième guerre mondiale et le nouveau "boom" économique des années 50.
Ainsi cet immeuble qui propose des petits appartements en duplex, distribués par une coursive un étage sur deux. Le séjour à double hauteur s’ouvre sur une loggia protégée au sud-est.
Un escalier suspendu et transparent mène aux deux chambres à l’étage. L’aménagement intérieur reflète l’esthétique des années 50 : sols en opus incertum, séparations mitoyennes percées de hublots, etc.
Le jeu des garde-corps filant sur la façade bombée souligne l’organisation sur deux niveaux.
Le dernier étage est réservé à l’appartement du propriétaire.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 113
2011
JAUBERT, Gaston
FR
Maroc, Casablanca
1952
Immeuble Eyraud
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
Voici l’un des nombreux immeubles construits à l’angle de deux rues dont la façade principale épouse le pan coupé lui permettant ici de bénéficier d’une orientation sud-ouest.
Le rez-de-chaussée est occupé par des commerces, au-dessus desquels une fine galette sert de séparation visuelle avec les six niveaux d’habitation.
D’un style Art Déco épuré, l’ensemble est souligné par le couronnement du 5ème étage, rythmé d’auvents minces.
Le hall d’entrée à partir de la rue Abderhamane Sahraoui mérite une visite : on peut en effet y voir une illustration d’un "art global", autrement dit un aménagement intérieur associant bronzes et fer forgé de la porte, lambris de marbre, miroirs, sol en granito poli, technique apportée par le savoir-faire des maçons italiens venus en nombre dans les années 1910.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 46
2011
GREL, Georges-Jean
FR
Maroc, Casablanca
1930
Immeuble Hassan et De Lasalle
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+nouveau+%28style%29">art nouveau (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=zellige">zellige</a>
Implanté sur un îlot bordé de trois rues, l’immeuble comporte un rez-de-chaussée, trois niveaux de logements, surmonté d’un quatrième ponctuant les deux angles (rue abdou sofiane/Square Gentil ; Square Gentil/Avenue Moulay Hassan I) .
Les quatre motifs décoratifs développés figurent parmi les plus spectaculaires du répertoire casablancais. Ils introduisent la couleur inattendue, orangée, des zellijs traditionnels utilisés ici à la place des céramiques et grés que l’on trouve, en Europe sur les façades Art-nouveau et Art-déco. Le motif représenté est une fontaine stylisée, récurrent à l’époque.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 43
2011
SURAQUI, Joseph
SURAQUI, Elias
FR
Maroc, Casablanca
1928
immeuble Levy-Bendayan
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=auvent">auvent</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=moderne+%28style%29">moderne (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=cour">cour</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=redent">redent</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=tour+d%27angle">tour d'angle</a>
Fin des années 20, Boyer inaugure ici un registre radicalement nouveau parmi la production des ses contemporains.
En supprimant le front continu sur l’alignement et la cour intérieure, il propose des façades aux accents "Bauhaus" creusées au dessus de l’auvent du rez-de-chaussée, créant ainsi quatre cours ouvertes sur les voies.
Par redents successifs jusqu’au cœur de l’îlot, elles permettent d’éclairer toutes les pièces des 45 appartements distribués par un escalier circulaire. Celui-ci bénéficie de la lumière naturelle à travers les escaliers de service dont les façades, en fond de cours, sont constituées, sur 7 étages, de panneaux métalliques aérés par des lamelles horizontales.
L’unique accès se fait rue Ferhat Hachad à travers des emmarchements monumentaux lambrissés de marbre.
Encadrant une des cours ouvertes, deux tours, reliées au 5e et 6e étage par un pont à l’exécution impeccable, dominent le carrefour rue Ferhat Hachad, avenue lalla Yacout.
Cet ensemble maitrisé est certainement un des plus spectaculaires du centre ville.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 86
2011
BOYER, Marius
FR
Maroc, Casablanca
1929
immeuble Liscia
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=cin%C3%A9ma">cinéma</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=meneau">meneau</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=pergola">pergola</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=moderne+%28style%29">moderne (style)</a>
On reconnaît l’écriture stricte et serrée de Pierre Jabin dans cet immeuble de six étages, ceinturé de bandeaux blancs encadrant les baies régulières séparées par de meneaux striés, interrompus, sur 5 niveaux, par quatre volumes en saillie verticaux recouverts de marbre gris.
Au rez-de-chaussée occupé par des boutiques et des cafés, Dominique Basciano, réaménage, dans les années 70, le cinéma Lux, aujourd’hui fermé.
Les sols et les murs des halls d’entrée à deux niveaux sont recouverts de patchwork de marbre (la famille Liscia est propriétaire d’une marbrerie).
La terrasse du 7e, occupée par un appartement-jardin, est bordée d’une pergola de béton percé qui souligne la silhouette de l’immeuble arrondi sur l’angle de l’avenue lalla yacout et de la rue ibn Batouta.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 87
2011
JABIN, Pierre
FR
Maroc, Casablanca
1937
Immeuble Maret
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+nouveau+%28style%29">art nouveau (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9oclassique+%28style%29">néoclassique (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=coupole">coupole</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=zellige">zellige</a>
Delaporte, arrivé en 1913 à Casablanca, signe avec les frères Perret les magasins Paris-Maroc devenus les Galeries marocaines, démolis dans les années 1970. Il est aussi l’auteur de l’hôtel Excelsior et des petites villas de la rue du Parc, majoritairement de style néo-mauresque.
Pour cet immeuble de 6 niveaux sur rez-de-chaussée, il mélange styles néo-classique et art nouveau. L’angle en rotonde est le point de départ d’une série d’ondulations qui se propage sur l’ensemble de la façade principale le long d’une impasse.
Le sixième étage, en galerie, souligne le décor spectaculaire de l’étage inférieur pavé de zellijs polychromes à dominante turquoise, évoquant l’architecture de Gaudi.
Le dôme qui surmonte l’angle du bâtiment, recouvert de zellijs, dialogue avec ceux de l’immeuble Levy-Charbon construit en 1929 à proximité.
Le hall d’entrée principal, situé dans l’impasse, mérite la visite, pour son décor.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 101
2011
DELAPORTE, Hippolyte Joseph
FR
Maroc, Casablanca
1932
Immeuble Martinet
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+nouveau+%28style%29">art nouveau (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=arcade">arcade</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=sur%C3%A9l%C3%A9vation">surélévation</a>
Pierre Bousquet, présent à Casablanca dès 1914, y exerce jusqu’en 1952. Il est l’auteur de nombreux équipements d’importance comme le Lycée Lyautey, l’Hôpital civil, l’Institut Pasteur, sobres et fonctionnalistes. Sur le boulevard Mohammed V, le Marché central, la Poste et la Bourse obéissent au courant néo-marocain.
L’immeuble Martinet est, quant à lui, représentatif du style Art-nouveau : courbes et contre-courbes soulignent les changements de registre d’une longue façade qui se retourne en pan coupé dominant la petite place entre le marché central et l’immeuble Bessonneau.
Les quatre étages sur arcades d’origine ont été surélevés dans les années 30. Des "mouqarnas", éléments de l’architecture islamique, formés de stalactites, terminent les arêtes verticales des volumes en saillie qui s’arrondissent au niveau du premier pour recevoir la dentelle des fers forgés.
Cette réalisation est l’un des nombreux exemples de l’excellence de la mise en œuvre, en particulier des savoir-faire des maçons –souvent des italiens- et des ferronniers.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 76
2011
BOUSQUET, Pierre
FR
Maroc, Casablanca
1919
Immeuble Moretti-Milone
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=galerie">galerie</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=moderne+%28style%29">moderne (style)</a>
Cet immeuble a été longtemps seul à dominer la place du haut de ses onze étages. Il préfigurait en effet les immeubles de grande hauteur, prévus dès les années trente, à l’entrée du quartier dit "des Affaires" mais dont l’un des grands axes, l’actuelle avenue des F.A.R, ne s’est ouvert qu’en 1952. C’est à cette date et dans un environnement dégagé, que l’immeuble prendra toute sa valeur.
Au-dessus du rez-de-chaussée abritant des commerces et les trois halls d’accès, trois registres se développent sur la hauteur de la façade correspondant à des typologies différentes d’appartements.
Les bandes horizontales qui marquent les balcons s’étirent au fur et à mesure que l’on s’élève dans les étages pour devenir une galerie continue au niveau du couronnement.
Le hall d’accès de l’avenue Houphouët-Boigny, conjugue marbres et miroirs pour créer une atmosphère très cinématographique.
Moretti et Milone, cousins associés, font partie des entrepreneurs d’origine italienne qui vont former des générations de maalems à qui l’on doit l’exécution exemplaire des édifices casablancais.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 66
2011
JABIN, Pierre
FR
Maroc, Casablanca
1934-1935
Immeuble villas Paquet
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=tour">tour</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=moderne+%28style%29">moderne (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=porte-%C3%A0-faux">porte-à-faux</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=paquebot+%28style%29">paquebot (style)</a>
Cet immeuble de 16 étages présente un spectaculaire jeu de balcons filants, traités en rubans ondoyants qui semblent flotter sans interruption devant la façade en retrait, sans pour autant cacher la structure des poutres en porte-à-faux qui les soutiennent. Les allèges, minces, sont surmontées de garde-corps grillagés.
L’appellation "Villas Paquet" fait références aux nombreuses dépendances et services dont disposent les appartements qui apparentent ces derniers à des maisons individuelles.
Avec l’immeuble Marignan de 12 étages, plus massif, surmonté d’une galette percée d’oculi, situé en face, celui-ci introduit une rupture d’échelle sur le boulevard Mohamed V.
L'écriture "paquebot", semblable à celle de l’immeuble liberté, rappelle également celle de l’ensemble Fraternelle du nord, de l’autre coté du rond point.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 100
2011
GOUYON, Jacques
FR
Maroc, Casablanca
1952