Banque al Maghrib
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=banque">banque</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=frise">frise</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=verri%C3%A8re">verrière</a>
Tout dans ce bâtiment, le dernier construit sur la place, de l’architecture monumentale au plus petit détail, est digne d’intérêt. Brion signe ici une œuvre considérée comme un des exemples les plus aboutis du style néo-marocain.
La façade principale, classique, est ornée d’une frise monumentale de pierre sculptée, prolongée d’un panneau de losanges d’inspiration almohade, autour des baies de la grande salle de réunion.
La richesse des décors – pierres, zellijs, ferronneries, lambris marquetés – s’associe dans la conception à la modernité du fonctionnement.
C’est la première banque que Brion construit seul après celles de Marrakech, El Jadida, Oujda et Rabat réalisées avec Cadet.
On recommande la visite du hall du public surmonté d’une verrière suspendue, où est exposée une sculpture de César, ami d’Azagury, auteur avec Omar Alaoui de l’extension en 1997.
Pendant la journée du Patrimoine, on peut accéder à la salle de réunion par un grand escalier monumental.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 48
2011
BRION, Edmond
FR
Maroc, Casablanca
1937
Cinéma Lynx
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=cin%C3%A9ma">cinéma</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=garage">garage</a>
Dominique Basciano peut être considéré comme un spécialiste des cinémas de Casablanca, on lui doit le "Rif", avenue des F.A.R et le "Lux", avenue lalla yakout entre autres.
Le Lynx est l’une de ses premières réalisations. Le projet associe une salle de cinéma, un hall d’exposition pour automobiles et un garage, enfin un petit immeuble d’habitation.
A partir du hall d’entrée monumental à double hauteur, protégé de la rue par un mur de verre, on accède à la salle de cinéma de 1200 places et à son balcon par un escalier sinueux.
Le jeu des décors muraux et des faux plafonds en forme de vagues donne l’illusion de volumes libres alors que l’enveloppe générale est entièrement orthogonale.
Un soin particulier a été apporté au confort des spectateurs, en particulier la pente étudiée pour une visibilité optimale de la scène qui peut accueillir des spectacles.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 91
2011
BASCIANO, Dominique
FR
Maroc, Casablanca
1950
Consulat de France, ex-hôtel de la Subdivision Militaire.
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=consulat">consulat</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
L'hôtel de la Subdivision militaire, abritant actuellement le consulat de France, est le premier bâtiment de la place Mohammed V, encore occupée par les campements militaires installés depuis 1907.
Le plan imaginé par Prost en 1915, articule les quartiers du port, la future place administrative et les quartiers résidentiels amorcés par le Parc. Négocier ces terrains avec l’armée sera le premier grand geste d’urbanisme qui inaugurera une politique de remembrement permettant la définition des grands axes de la ville nouvelle.
Laprade fait partie de l’équipe de Prost. Il implante l’hôtel de la Subdivision Militaire en retrait et dans la parcelle en pan coupé, située entre le Palais de Justice et le futur Hôtel de Ville.
Le bâtiment reflète la passion de Laprade pour l’architecture marocaine. Son allure de pavillon résidentiel aux couronnements de tuiles vertes, illustre la volonté des services de la Résidence de rendre discrets les bâtiments à vocation militaire.
Dans son axe et face à la place, se dresse la statue de Lyautey, à l’origine dans le square de la Wilaya.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 57
2011
LAPRADE, Albert
FR
Maroc, Casablanca
1916-1922
Cité ouvrière Cosuma
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=cit%C3%A9+ouvri%C3%A8re">cité ouvrière</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=arcade">arcade</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=habitat+ouvrier">habitat ouvrier</a>
De toutes les cités ouvrières de Brion (Boujniba à Khouribga, Lafarge et Soceca à Casablanca), la Cosuma est celle dont l’esthétique et l’organisation se rapprochent le plus de celles du quartier des Habous construit avec Cadet de 1922 à 1954.
La cité compte 330 logements en 1934, 450 en 1951, le chantier ayant été suspendu en 1939. Entourée d’une enceinte, les accès se font par deux portes opposées dont l’une, malheureusement endommagée, est ornée d’entrelacs sculptés.
Les logements, en majorité, d’une grande pièce et d’un patio où se trouve les coins cuisine et toilettes, sont accessibles dans les impasses, par des entrées en chicane, décalées les unes par rapport aux autres pour éviter les vis-à-vis.
Les rues sont rythmées par des arcades servant de supports aux pergolas disparues. L’ensemble est équipé de boutiques, de 2 fours et hammams, d’un dispensaire et, en 1937, d’une mosquée inaugurée par feu le roi Mohammed V.
Cette cité est toujours occupée par les ex-ouvriers, aujourd'hui retraités.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 120
2011
BRION, Edmond
FR
Maroc, Casablanca
1932-1937
Gare routière de la C.T.M
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=gare+routi%C3%A8re">gare routière</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=logement">logement</a>
Cet ensemble à fonctions mixtes répond au plan élaboré par Michel Ecochard, responsable du service d’urbanisme de 1947 à 1952. L’avenue appelée "la grande transversale est-ouest", percée en 1952, doit recevoir des immeubles de grande hauteur, disposés en peigne laissant passer l’air et le soleil et libérant le sol pour des espaces piétonniers plantés.
Entre l’hôtel El Mansour et la place Zellaka, n’a été réalisée que la séquence dont fait partie cette barre de logements étroite et longue, posée en biais sur une galette d’un étage sur portique abritant des commerces, avenue des F.A.R, et la gare routière de la C.T.M, rue Léon l’africain.
On y reconnait l’écriture lisse et stricte de Courtois. Sur 7 étages, des bandeaux continus encadrent des ouvertures à trames étroites et des loggias profondes. Ils sont interrompus aux 2/3 de la façade par les claustras verticaux de la cage d’escalier.
Avenue des F.A.R, les portiques abritaient une bibliothèque et un théâtre municipaux aujourd’hui fermés.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 96
2011
COURTOIS, Alexandre
FR
Maroc, Casablanca
1951-1955
Ecole Théophile Gautier
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=%C3%A9cole">école</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=brutaliste+%28style%29">brutaliste (style)</a>
C’est la deuxième école construite, avec l’école Georges Bizet boulevard ghandi, pour la Mission française par Jean-François Zévaco.
Elle se caractérisait à son origine par son esthétique "brutaliste", avec notamment des portiques en béton brut qui soutiennent les dalles de couverture des circulations extérieures. Détachées des bâtiments, elles ménagent des espaces plantés devant les blocs de classes.
Trois escaliers insérés dans les fentes entre bâtiments distribuent les six salles de classe de l’étage, permettant, en libérant les façades, un éclairage à double orientation.
L'esthétique brutaliste affirmée d'origine a été quelque peu altérée depuis que le béton des portiques a été passé à la peinture.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 29
2011
ZEVACO, Jean-François
FR
Maroc, Casablanca
1960-1963
Villa Cohen
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=villa">villa</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=h%C3%B4tel+particulier">hôtel particulier</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
La villa Cohen construite sur la largeur de la parcelle doit son originalité au panneau de zellijs du 1er étage, encadrant l’une des baies.
Au-dessus du porche d’entrée, les couleurs inhabituelles et le calepinage particulier dessinent un motif géométrique caractéristique de l’art déco.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 38
2011
JABIN, Pierre
FR
Maroc, Casablanca
1931
Villa Emmanuel Chaine
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=h%C3%B4tel+particulier">hôtel particulier</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=villa">villa</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=vitrail">vitrail</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=claustra">claustra</a>
La villa d’Emmanuel Chaine, rejoint l’alignement de la rue Curie sur le mitoyen de la Villa Cohen.
Plus imposante puisqu’elle se développe sur trois niveaux, elle se caractérise par son soubassement dont la hauteur permet d’abriter des services et d’aménager un passage aux voitures vers le garage situé dans l’arrière-cour.
On y retrouve la style Art-déco dans les vitraux ouvrant les bow-windows du rez-de-chaussée et la porte d’entrée, ainsi que dans les claustras soulignant les garde-corps des terrasses et les frises du couronnement.
Cette villa a fait l’objet de plusieurs demandes de démolition de la part de son propriétaire, jusqu’ici refusées.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 38
2011
CHAINE, Emmanuel
FR
Maroc, Casablanca
1932
Hôtel Excelsior
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=h%C3%B4tel">hôtel</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
Delaporte est l’auteur des premiers édifices élevés en dehors de l’ancienne médina, l’hôtel Excelsior et les Magasins Paris-Maroc, construits en béton armé, le premier avec l’entreprise Coignet, les seconds avec les frères Perret et aujourd’hui démolis.
Ces bâtiments amorcent ainsi le dessin de la place, à la charnière de l’ancienne médina, du port et de la ville future.
Très vite, l’hôtel Excelsior va devenir avec sa brasserie le rendez-vous de tous les nouveaux entrepreneurs que décrit si bien Claude Farrère dans son roman "Les Hommes nouveaux".
Le vocabulaire décoratif de la façade rappelle les constructions d’Algérie ou de Tunisie, de style néo-mauresque : arcs en plein cintre, tuiles vertes et carreaux de faïence (Azulejos).
A l’angle de la rue Brahim Amraoui, le hall d’entrée est encore dans son état d’origine malgré le vernis bon marché des comptoirs d’accueil.
Les chambres, dont les sols sont en carreaux de ciment, ont été souvent rassemblées en appartements pour les nouveaux venus qui attendaient parfois plusieurs années avant de trouver un logement.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 67
2011
DELAPORTE, Hippolyte Joseph
FR
Maroc, Casablanca
1914-1916
Hôtel particulier, rue d'Alger
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=h%C3%B4tel+particulier">hôtel particulier</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+nouveau+%28style%29">art nouveau (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
Dans l’un des premiers quartiers résidentiels, proches du centre-ville, se construisent des hôtels particuliers plus ambitieux que ceux de la rue du Parc.
Celui-ci illustre un style propre à Casablanca dans les années 20 et 30, mettant en œuvre des références aussi bien Art nouveau, Art déco que Néo-mauresque. Pour Marius Boyer c’est le prétexte à un exercice de style sophistiqué.
A mi chemin entre les options des villas "Les Tourelles", à dominante Art déco, et la villa Benazeraf (démolie dans les années 90), de style plus fonctionnaliste, l’architecte mise sur la dentelle délicate du fer forgé et la subtilité du plâtre sculpté traditionnel.
La rue d’Alger, du boulevard Moulay Youssef à la place Oued El Makhazine, abrite une collection exceptionnelle de bâtiments construits entre les années 20 et 40.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 36
2011
BOYER, Marius
FR
Maroc, Casablanca
1930
Immeuble IMCAMA
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=zellige">zellige</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=coupole">coupole</a>
Exemple impressionnant des grandes opérations de logements, des années 20 et 30 en centre-ville, cet immeuble de rapport comporte une soixantaine d’appartements.
Il occupe un îlot imposant et domine, de sa façade principale incurvée, le rond point dans l’axe du boulevard moulay youssef.
Le décor des quatre façades conjugue les éléments Art Déco et l’art traditionnel des zellijs qui encadrent les fenêtres, et recouvrent les deux coupoles d’angle. Face au parc, une élégante galerie à arcades souligne le dernier étage.
Le luxe discret de cet ensemble réside aussi dans le confort innovant des services : terrasses, buanderies, escaliers de service, boxes de parking dans les cours.
Dans le hall de cet immeuble bien entretenu, on peut apprécier la richesse du décor interieur : les fers forgés de l’escalier, sols en granito, marbres et zellijs.
Albert Greslin a été le collaborateur de Georges Ernest Desmaret pour les Abattoirs en 1922. Il est aussi l’auteur de l’Institution Charles de Foucauld en 1935 avec Georges Gillet, ingénieur-entrepreneur.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 61
2011
GRESLIN, Albert
FR
Maroc, Casablanca
1928
Immeuble La Nationale
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=fonctionnaliste+%28style%29">fonctionnaliste (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=paquebot+%28style%29">paquebot (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=colonne">colonne</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=loggia">loggia</a>
L’immeuble de rapport construit par la Nationale bénéficie d’un emplacement exceptionnel, face à la place Mohammed V et au parc de la Ligue Arabe.
Les trente appartements sont dotés des équipements de confort moderne et de surfaces généreuses, augmentées de loggias profondes, encadrées de colonnes de pierre brune (un bon nombre ont été depuis vitrées).
Pour cet ensemble de style fonctionnaliste, on retrouve cependant le style Art déco dans le dessin des fers forgés des balcons et des portes d’entrée ornées de cabochons de laiton.
L’envergure du bâtiment s’associe à l’échelle monumentale de la place Mohammed V, à l’entrée de l’avenue Hassan II. L’angle arrondi surmonté d’une rotonde face à la Wilaya, renforce le dynamisme d’une architecture de style "paquebot".
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 56
2011
RENDU, Xavier
PONSARD, Pierre
FR
Maroc, Casablanca
1930-1931