Immeuble Tabet
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=frise">frise</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=auvent">auvent</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=balcon">balcon</a>
A l’angle du boulevard de Paris et de la rue A. Sahraoui, l’immeuble Tabet ferme une séquence entamée au carrefour de l’avenue Moulay Hassan I, offrant une série d’immeubles Art Déco signés Jabin, Cadet et Brion ou Aldo Manassi.
Celui-ci, plus modeste, ne compte que quatre niveaux, dont un appartement en terrasse.
Il développe en revanche une profusion de détails ornementaux, en particulier le décor sculpté des motifs floraux art-déco, en sous-faces des balcons et des auvents. Un peu comme si les maçons italiens avaient voulu offrir au passant, levant la tête, un catalogue de leur savoir-faire.
Cet immeuble est à voir avec son mitoyen, également signé des frères Suraqui (Immeuble Suraqui).
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 44
2011
SURAQUI, Joseph
SURAQUI, Elias
FR
Maroc, Casablanca
1929
La Casablancaise
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=b%C3%A2timent+sportif">bâtiment sportif</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=%C3%A9quipement+collectif">équipement collectif</a>
Casablanca, ville nouvelle et cité des affaires, est aussi pour ses habitants le théâtre de nouveaux modes de vie où le sport et la vie au grand air sont encouragés par des équipements ambitieux.
La piscine municipale, construite dans les années 30, creusée dans les rochers, se voulait la plus grande du monde. Le parc Lyautey, actuellement de la Ligue arabe, dessiné par Albert Laprade, abrite des emplacements dédiés au sport et devait, au-delà du boulevard Circulaire (actuel boulevard Zerktouni), s’achever sur un grand stade.
Le pavillon de l’Education physique, appelé aussi "La Casablancaise", domine le petit stade d’entraînement.
Son volume imposant et sévère et ses ouvertures hautes et étroites évoquent l’architecture italienne de l’époque, autrement dit l’esthétique mussolinienne, en plus légère...
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 60
2011
LIEVRE, Robert
FR
Maroc, Casablanca
1936
Lycée de jeunes filles
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=lyc%C3%A9e">lycée</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=%C3%A9tablissement+scolaire">établissement scolaire</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=brise-soleil">brise-soleil</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=claustra">claustra</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=pr%C3%A9au">préau</a>
La majorité des grands groupes scolaires de Casablanca sont construits dans les années 50 pour faire face à la croissance de la population.
Face à l’église Notre dames de lourdes, de l’autre coté du boulevard, ce lycée se présente sous la forme d’une longue barre de quatre niveaux, protégée de la circulation par la cour plantée de jacarandas.
On identifie sans difficulté l’écriture de Courtois dans la simplicité des volumes et la sobriété des ouvertures protégées de lames verticales serrées sur la façade sud.
Le rez-de-chaussée est entièrement libéré pour accueillir le préau.
Les accès sont constitués par six escaliers à l’air libre jusqu’au 1er étage. Ils se prolongent à l’intérieur pour ne distribuer que deux classes à la fois. Elles bénéficient ainsi d’une double orientation.
Au quatrième étage une fente horizontale continue indique les logements de fonction en retrait.
Le bâtiment semble désaffecté et pourrait faire l’objet d’un projet de démolition.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 94
2011
COURTOIS, Alexandre
FR
Maroc, Casablanca
1954
Palais de Justice
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=palais+de+justice">palais de justice</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=porche">porche</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=zellige">zellige</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=patio">patio</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=colonnade">colonnade</a>
L’édifice constitue l’élément majeur de la place qu’il limite à l’Est comme un fond de scène.
Il est accessible par un escalier imposant et une porte monumentale, abritée par un porche de pierre sculptée, couronné d’une frise exceptionnelle de zellijs verts et bleus, qui évoque l’architecture islamique des mosquées et medersas d’Iran ou d’Ouzbékistan.
De part et d’autre, une large galerie ouverte, aux plafonds de cèdre peint, longe les patios richement plantés et fait office de salle des pas perdus.
Dans l’axe de l’entrée, la grande salle d’audience se présente entièrement lambrissée - murs et voûtes -, ce qui lui confère une atmosphère particulière.
Bien que le Palais de Justice soit le seul bâtiment qu’ait construit Marrast au Maroc, en dehors du travail mené au sein de l’équipe Prost, il exprime de façon magistrale ce qu’on appelle le style néo-marocain, qui met en valeur le travail des artisans.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 85
2011
MARRAST, Joseph
FR
Maroc, Casablanca
1920-1923
La Koubba
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=%C3%A9quipement+culturel">équipement culturel</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=coupole">coupole</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=zellige">zellige</a>
Construit pour l’exposition franco-marocaine de Casablanca, en 1915, à l’emplacement du marché central, le pavillon de la ville de Rabat a été remonté grâce à sa structure métallique dans le parc de la Ligue arabe, dessiné par Albert Laprade en 1917.
Reconverti en Palais des conférences, il accueille des concerts, des séminaires, des expositions et des projections de films.
Une petite scène en bois et un sol de carreaux de grès ont été remplacés il y a quelques années par un revêtement en marbre peu approprié. La mezzanine permet d’augmenter l’accueil du public et le développement des cimaises.
Dans le hall, un escalier de fonte ouvragée en colimaçon mène à la cabine de projection.
La coupole, à l’origine chaulée, a fait l’objet de modifications et a été recouverte de panneaux de zellijs qui alourdissent de façon assez maladroite ce petit édifice de style néo-marocain.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 37
2011
GOSSET, Pierre
FR
Maroc, Casablanca
1915
Parc de la Ligue arabe
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=jardin">jardin</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=%C3%A9quipement+sportif">équipement sportif</a>
En 1916, Laprade intègre l’équipe de Prost au service des plans des villes où il est chargé de l’aménagement des parcs et jardins suivant le Rapport des réserves à constituer au dedans et aux abords des villes capitales du Maroc, de Jean Claude Nicolas Forestier, demandé par Lyautey en 1915, complété par une liste détaillée des espèces végétales à introduire.
Sur 15ha encore occupés par les militaires, Laprade dessine un grand parc suivant un axe à la française bordé de phœnix et de rangées de ficus, traversé en son centre par le boulevard moulay Youssef.
Les travaux sont exécutés avec l’aide d’un contingent de prisonniers allemands.
Des équipements sportifs sont prévus : le stade d’athlétisme, le terrain de pelote basque, complétés, dans les années 30, du bâtiment d’éducation physique, de la Boule fédérale casablancaise et d'un parc de jeux.
Un emplacement au nord est réservé à l‘église du sacré cœur.
Laprade dessine des fontaines et utilise les pierres de la dite prison portugaise de l’ancienne médina pour les arcades surmontées de pergolas.
Le traitement des allées de ficus dont les branches réunies au sommet créent des voûtes végétales est inspiré des jardins Maria Luisa à Séville, de Forestier.
Le long du boulevard Rachidi, le terrain libéré des casernes Heude, au début des années 70, a été récemment réaménagé en esplanade accueillant expositions et concerts.
Le parc est vital pour un centre-ville dont le grave déficit en espaces verts est accéléré par les nombreuses suppressions d’arbres d’alignement et la disparition des villas entourées de jardins.
Soulignons également qu'il représente un des rares espace massivement investi par une population estudiantine mixte qui y trouve, grâce à ses nombreux cafés et bancs, un lieu propice à l'étude et plus si affinités.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, pp. 54-55
2011
LAPRADE, Albert
FR
Maroc, Casablanca
1917
Immeubles Sémiramis et Nid d’abeille
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble">immeuble</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=moderne+%28style%29">moderne (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=patio">patio</a>
L’équipe d’ATBAT AFRIQUE expérimente avec ces trois immeubles un concept de logement collectif pour les Marocains.
Ils sont construits sur la trame de 8m x 8m, définie par le service de l’habitat, dirigé par le service de Michel Ecochard pour le logement à rez de chaussée et patio, et mise en œuvre dans les opérations destinées à la résorption des bidonvilles.
Inspirés par les habitations traditionnelles (kasbahs, ksours, villages fortifiés) ATBAT-AFRIQUE invente les logements à patio superposés d’où les noms "Nid d’abeille" et "Sémiramis".
Cette expérience, objet de nombreuses publications, présentée au 9e CIAM (congrès international de l’architecture moderne) en 1953 à Aix-en-Provence, devient une référence pour le mouvement de contestation du Team 10 mené par Alison et Peter Smithson et dont fera partie Georges Candilis.
L’état actuel des bâtiments, dont les patios ont été systématiquement obturés par les usagers, montre les limites de l’expérience.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 121
2011
CANDILIS, Georges
WOODS, Shadrach
BODIANSKI, Vladimir
PIOT, Heni
FR
Maroc, Casablanca
1952
Ateliers Vincent Timsit (Vété)
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=immeuble+de+bureaux">immeuble de bureaux</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=atelier">atelier</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=moderne+%28style%29">moderne (style)</a>
Les ateliers Vété spécialisés dans la miroiterie et la serrurerie ont été sollicités par Jean-François Zévaco pour l’exécution de la plupart de ses projets.
Il va donc naturellement concevoir le siège de cette entreprise, comprenant ateliers, bureaux et, au dernier, étage un appartement.
Un pont monumental formé de deux poutres cintrées soutient le premier et le deuxième étage, et laisse entrevoir les portes métalliques des ateliers.
Les ouvertures des bureaux sont rythmées par des demi sphères en plexiglas oranges, serties dans les vitrages tandis que l’appartement au dessus, sur le boulevard, est pratiquement aveugle. Seule une fenêtre en forme d’œil étiré permet la vue sur la mer à partir de la cuisine.
Jean-François Zévaco a conçu cet ensemble dans tous ses détails : revêtements de galets, calepinages des sols, mobilier, serrurerie, boîte à lettres en laiton gravé, jusqu’au logo accroché à la superstructure pour être vu de loin.
Dans un excellent état d'entretien, l'ensemble semble tout droit sorti d'un magazine de design contemporain branché.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 118
2011
ZEVACO, Jean-François
FR
Maroc, Casablanca
1952
Wafasalaf, ex-banque de la Compagnie algérienne
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=banque">banque</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=patio">patio</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=arcade">arcade</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=zellige">zellige</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=colonne">colonne</a>
Prost, responsable du service des Plans des villes au Maroc, de 1914 à 1922, s’associe avec Marchisio, son successeur jusqu’en 1947, pour la construction de cet immeuble comme pour l’hôtel de la Mamounia à Marrakech.
L’immeuble composé d’un rez-de-chaussée et de trois niveaux de bureaux, était articulé autrefois autour d’un patio - aujourd’hui refermé - surmonté d’une verrière, permettant une communication visuelle entre les plateaux.
Sous le signal surélevé, les arcades surdimensionnées ménagent un hall extérieur monumental donnant accès au bâtiment sur l’angle.
La sobriété du traitement général des façades, la grande frise de zelliges en camaïeu bleu dont les motifs abstraits font référence aux arts traditionnels du tapis, et le couronnement de tuiles vertes permettent de ranger cet immeuble dans le style néo-marocain mis au point sur les directives de Lyautey.
Les marbres originaux du soubassement et des colonnes du rez de chaussée ont été récemment remplacés par du granit rouge.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 72
2011
PROST, Henri
MARCHISIO, Antoine
FR
Maroc, Casablanca
1928
Wilaya, ex-hôtel de ville
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=h%C3%B4tel+de+ville">hôtel de ville</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=campanile">campanile</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=colonnade">colonnade</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=galerie">galerie</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=patio">patio</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=art+d%C3%A9co+%28style%29">art déco (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=n%C3%A9o-mauresque+%28style%29">néo-mauresque (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=arcade">arcade</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=zellige">zellige</a>
La wilaya, ex hôtel de ville, est, avec la banque du Maroc, le dernier bâtiment construit place Mohamed V, esquissée en 1914 par Prost, précisée par Marrast en 1920, objet des recommandations des services de la résidence et du général Lyautey.
En 1927, Boyer remporte le concours de l’hôtel de ville, achevé en 1937.
Le corps principal du bâtiment signalé, par le campanile de l’horloge, est constitué d’une colonnade, sobre et stricte, abritant l’entrée, surmontée d’un large balcon à arcades et de trois ouvertures monumentales encadrées de pierre.
A l’intérieur, sur deux niveaux, une galerie entoure trois grands patios plantés, desservant les services publics. Elle est doublée, sur les façades, par une circulation couverte, qui permet la liaison directe entre les bureaux.
Répondant aux codes imposés par la résidence, Boyer mélange les styles : l’art-déco, dans le hall et le double escalier d’honneur aux paliers ornés de deux toiles de Majorelle, le néo-marocain avec les arcades, les tuiles vertes et les zellijs de la façade, des lambris des circulations, de la salle des fêtes et des colonnes des patios.
Le résultat est un joyau de cette architecture néo-chérifienne caractéristique des bâtiments administratifs du Maroc sous protectorat.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, pp. 58-59
2011
BOYER, Marius
License Creative Commons - Paternité - Pas d'Utilisation Commerciale - Partage à l'Identique 2.0 France (CC BY-NC-SA 2.0)
FR
Maroc, Casablanca, 1928-1936
Aquarium, institut scientifique des pêches maritimes
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=aquarium">aquarium</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=tour">tour</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=moderne+%28style%29">moderne (style)</a>
Malgré son architecture sobre, lisse et blanche, dépourvue d’effets, le bâtiment laisse deviner derrière des façades presque aveugles sa richesse intérieure.
Le programme a été scindé en deux parties distinctes - le centre de recherche d'une part et l’aquarium ouvert au public d'autre part - à la jonction desquelles s’élève "la tour de pression" haute de sept étages, véritable signal percé de hublots et dont la façade sud-est est entièrement vitrée.
L’entrée publique était animé par le bassin et la grotte des phoques. Le hall d’entrée et l’escalier monumental qui mène aux salles de l’aquarium, décorés de lambris et de fresques de zelliges évoquent le monde sous-marin.
Les circulations dans la pénombre ne sont éclairées que par la lumière naturelle zénithale des aquariums. L’aquarium a été désaffecté dans les années quatre-vingt en raison de la pollution de l’eau de mer pompée dans la baie.
Il est aujourd'hui question que le bâtiment abrite un musée de la marine.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 34
2011
DELANOE, Georges
FR
Maroc, Casablanca
1950
Cinéma Liberté
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=cin%C3%A9ma">cinéma</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=b%C3%A2timent+culturel">bâtiment culturel</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=moderne+%28style%29">moderne (style)</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=49&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=b%C3%A2timent+commercial">bâtiment commercial</a>
Dans une ville dont le seul théâtre a été "provisoire" de 1922 jusqu’à sa démolition en 1984, les salles de cinéma ponctuent la ville comme autant de lieux culturels.
Le Liberté est l’un des derniers construits d’une longue liste. Il s’insère dans un ensemble comprenant une grande surface commerciale et des logements.
Ce bâtiment à l’architecture moderne et sage diffère ainsi de certaines autres salles construites à la même époque, au style organique, presque baroque.
Il est caractéristique de l’œuvre d’Albert Planque, installé à Rabat, ayant exercé au Maroc de 1946 à 1970.
Le Liberté a fait l’objet d’une rénovation ces dernières années grâce à un mouvement de renouveau des cinémas du centre-ville, hélas éphémère. L’ensemble est à vendre aujourd'hui.
Alluchon, Jacqueline
Guide des architectures du XXe siècle de Casablanca, avril 2011, Casamémoire et Mutual Heritage, p. 90
2011
PLANQUE, Albert
FR
Maroc, Casablanca
1954