immeuble]]> tour]]>
En construisant la BMCI, il rejoint l’échelle de l’immeuble Moretti-Milone longtemps seule verticale sur l’ex-place de France auprès des magasins Paris-Maroc, du cinéma Vox (1935), démolis fin des années 70, et de l’hôtel Excelsior.

Dès ce premier projet, Courtois utilise un style sobre et sans concessions que l’on retrouve dans toutes ses œuvres.

Récemment, quelques travaux ont modifié sa silhouette : adjonction d’une cage métallique occultant le dessin en gradins des cinq derniers niveaux, et remplacement de la pierre blonde couvrant les trois premiers étages par un marbre vert foncé.

Ier grand prix de Rome en 1933, Courtois exerce au Maroc jusqu’à la fin des années 50. Il est l’auteur de la gare de Casa-port (1950) rasée en 2008.]]>
immeuble]]> duplex]]>
Ainsi cet immeuble qui propose des petits appartements en duplex, distribués par une coursive un étage sur deux. Le séjour à double hauteur s’ouvre sur une loggia protégée au sud-est.

Un escalier suspendu et transparent mène aux deux chambres à l’étage. L’aménagement intérieur reflète l’esthétique des années 50 : sols en opus incertum, séparations mitoyennes percées de hublots, etc.

Le jeu des garde-corps filant sur la façade bombée souligne l’organisation sur deux niveaux.

Le dernier étage est réservé à l’appartement du propriétaire. ]]>
immeuble]]> art déco (style)]]>
Le rez-de-chaussée est occupé par des commerces, au-dessus desquels une fine galette sert de séparation visuelle avec les six niveaux d’habitation.

D’un style Art Déco épuré, l’ensemble est souligné par le couronnement du 5ème étage, rythmé d’auvents minces.

Le hall d’entrée à partir de la rue Abderhamane Sahraoui mérite une visite : on peut en effet y voir une illustration d’un "art global", autrement dit un aménagement intérieur associant bronzes et fer forgé de la porte, lambris de marbre, miroirs, sol en granito poli, technique apportée par le savoir-faire des maçons italiens venus en nombre dans les années 1910. ]]>
immeuble]]> art nouveau (style)]]> art déco (style)]]> zellige]]>
Les quatre motifs décoratifs développés figurent parmi les plus spectaculaires du répertoire casablancais. Ils introduisent la couleur inattendue, orangée, des zellijs traditionnels utilisés ici à la place des céramiques et grés que l’on trouve, en Europe sur les façades Art-nouveau et Art-déco. Le motif représenté est une fontaine stylisée, récurrent à l’époque.]]>
immeuble]]> auvent]]> moderne (style)]]> cour]]> redent]]> tour d'angle]]>
En supprimant le front continu sur l’alignement et la cour intérieure, il propose des façades aux accents "Bauhaus" creusées au dessus de l’auvent du rez-de-chaussée, créant ainsi quatre cours ouvertes sur les voies.

Par redents successifs jusqu’au cœur de l’îlot, elles permettent d’éclairer toutes les pièces des 45 appartements distribués par un escalier circulaire. Celui-ci bénéficie de la lumière naturelle à travers les escaliers de service dont les façades, en fond de cours, sont constituées, sur 7 étages, de panneaux métalliques aérés par des lamelles horizontales.

L’unique accès se fait rue Ferhat Hachad à travers des emmarchements monumentaux lambrissés de marbre.

Encadrant une des cours ouvertes, deux tours, reliées au 5e et 6e étage par un pont à l’exécution impeccable, dominent le carrefour rue Ferhat Hachad, avenue lalla Yacout.

Cet ensemble maitrisé est certainement un des plus spectaculaires du centre ville.]]>
immeuble]]> cinéma]]> meneau]]> pergola]]> moderne (style)]]>
Au rez-de-chaussée occupé par des boutiques et des cafés, Dominique Basciano, réaménage, dans les années 70, le cinéma Lux, aujourd’hui fermé.

Les sols et les murs des halls d’entrée à deux niveaux sont recouverts de patchwork de marbre (la famille Liscia est propriétaire d’une marbrerie).

La terrasse du 7e, occupée par un appartement-jardin, est bordée d’une pergola de béton percé qui souligne la silhouette de l’immeuble arrondi sur l’angle de l’avenue lalla yacout et de la rue ibn Batouta.]]>
immeuble]]> art nouveau (style)]]> néoclassique (style)]]> coupole]]> zellige]]>
Pour cet immeuble de 6 niveaux sur rez-de-chaussée, il mélange styles néo-classique et art nouveau. L’angle en rotonde est le point de départ d’une série d’ondulations qui se propage sur l’ensemble de la façade principale le long d’une impasse.

Le sixième étage, en galerie, souligne le décor spectaculaire de l’étage inférieur pavé de zellijs polychromes à dominante turquoise, évoquant l’architecture de Gaudi.

Le dôme qui surmonte l’angle du bâtiment, recouvert de zellijs, dialogue avec ceux de l’immeuble Levy-Charbon construit en 1929 à proximité.

Le hall d’entrée principal, situé dans l’impasse, mérite la visite, pour son décor. ]]>
immeuble]]> art nouveau (style)]]> néo-mauresque (style)]]> arcade]]> surélévation]]>
L’immeuble Martinet est, quant à lui, représentatif du style Art-nouveau : courbes et contre-courbes soulignent les changements de registre d’une longue façade qui se retourne en pan coupé dominant la petite place entre le marché central et l’immeuble Bessonneau.

Les quatre étages sur arcades d’origine ont été surélevés dans les années 30. Des "mouqarnas", éléments de l’architecture islamique, formés de stalactites, terminent les arêtes verticales des volumes en saillie qui s’arrondissent au niveau du premier pour recevoir la dentelle des fers forgés.

Cette réalisation est l’un des nombreux exemples de l’excellence de la mise en œuvre, en particulier des savoir-faire des maçons –souvent des italiens- et des ferronniers. ]]>
immeuble]]> galerie]]> moderne (style)]]>
Au-dessus du rez-de-chaussée abritant des commerces et les trois halls d’accès, trois registres se développent sur la hauteur de la façade correspondant à des typologies différentes d’appartements.

Les bandes horizontales qui marquent les balcons s’étirent au fur et à mesure que l’on s’élève dans les étages pour devenir une galerie continue au niveau du couronnement.

Le hall d’accès de l’avenue Houphouët-Boigny, conjugue marbres et miroirs pour créer une atmosphère très cinématographique.

Moretti et Milone, cousins associés, font partie des entrepreneurs d’origine italienne qui vont former des générations de maalems à qui l’on doit l’exécution exemplaire des édifices casablancais. ]]>
immeuble]]> tour]]> moderne (style)]]> porte-à-faux]]> paquebot (style)]]>
L’appellation "Villas Paquet" fait références aux nombreuses dépendances et services dont disposent les appartements qui apparentent ces derniers à des maisons individuelles.

Avec l’immeuble Marignan de 12 étages, plus massif, surmonté d’une galette percée d’oculi, situé en face, celui-ci introduit une rupture d’échelle sur le boulevard Mohamed V.

L'écriture "paquebot", semblable à celle de l’immeuble liberté, rappelle également celle de l’ensemble Fraternelle du nord, de l’autre coté du rond point.]]>
immeuble]]> moderne (style)]]> coursive]]> meneau]]>
Ici, de longs bandeaux blancs, entourant les baies carrées et les meneaux ocre, cernent le bâtiment sur trois faces.

60 appartements sont desservis, à partir de 4 halls d’entrée, par des escaliers reliés entre eux par des coursives.

Pénétrer dans l’un d’entre eux, situé sous les arcades donnant sur la place, à côté du "Café de France", permet d’admirer une cage d’escalier circulaire au graphisme d'une simplicité étonnante. ]]>
immeuble]]> bow-window]]> loggia]]> fonctionnaliste (style)]]> art déco (style)]]>
Une telle juxtaposition démontre sans ambiguïté la capacité des architectes de l’époque, oeuvrant dans Casablanca, de passer d’un style à l’autre et de les expérimenter tous en fonction de la demande.

En l’occurrence ce bâtiment est la propriété des deux architectes. Ils y développent leurs goût personnels.

Les bow-windows démultiplient l’accès à la lumière et encadrent, au centre du bâtiment, de profondes loggias.

Les halls d’entrée illustrent le soin apporté aux détails de l’aménagement intérieur, en particulier les ferronneries art-déco de l’escalier. ]]>