consulat]]> néo-mauresque (style)]]>
Le plan imaginé par Prost en 1915, articule les quartiers du port, la future place administrative et les quartiers résidentiels amorcés par le Parc. Négocier ces terrains avec l’armée sera le premier grand geste d’urbanisme qui inaugurera une politique de remembrement permettant la définition des grands axes de la ville nouvelle.

Laprade fait partie de l’équipe de Prost. Il implante l’hôtel de la Subdivision Militaire en retrait et dans la parcelle en pan coupé, située entre le Palais de Justice et le futur Hôtel de Ville.

Le bâtiment reflète la passion de Laprade pour l’architecture marocaine. Son allure de pavillon résidentiel aux couronnements de tuiles vertes, illustre la volonté des services de la Résidence de rendre discrets les bâtiments à vocation militaire.

Dans son axe et face à la place, se dresse la statue de Lyautey, à l’origine dans le square de la Wilaya.]]>
cité ouvrière]]> néo-mauresque (style)]]> arcade]]> habitat ouvrier]]>
La cité compte 330 logements en 1934, 450 en 1951, le chantier ayant été suspendu en 1939. Entourée d’une enceinte, les accès se font par deux portes opposées dont l’une, malheureusement endommagée, est ornée d’entrelacs sculptés.

Les logements, en majorité, d’une grande pièce et d’un patio où se trouve les coins cuisine et toilettes, sont accessibles dans les impasses, par des entrées en chicane, décalées les unes par rapport aux autres pour éviter les vis-à-vis.

Les rues sont rythmées par des arcades servant de supports aux pergolas disparues. L’ensemble est équipé de boutiques, de 2 fours et hammams, d’un dispensaire et, en 1937, d’une mosquée inaugurée par feu le roi Mohammed V.

Cette cité est toujours occupée par les ex-ouvriers, aujourd'hui retraités.]]>
gare routière]]> logement]]>
Entre l’hôtel El Mansour et la place Zellaka, n’a été réalisée que la séquence dont fait partie cette barre de logements étroite et longue, posée en biais sur une galette d’un étage sur portique abritant des commerces, avenue des F.A.R, et la gare routière de la C.T.M, rue Léon l’africain.

On y reconnait l’écriture lisse et stricte de Courtois. Sur 7 étages, des bandeaux continus encadrent des ouvertures à trames étroites et des loggias profondes. Ils sont interrompus aux 2/3 de la façade par les claustras verticaux de la cage d’escalier.

Avenue des F.A.R, les portiques abritaient une bibliothèque et un théâtre municipaux aujourd’hui fermés.]]>
école]]> brutaliste (style)]]>
Elle se caractérisait à son origine par son esthétique "brutaliste", avec notamment des portiques en béton brut qui soutiennent les dalles de couverture des circulations extérieures. Détachées des bâtiments, elles ménagent des espaces plantés devant les blocs de classes.

Trois escaliers insérés dans les fentes entre bâtiments distribuent les six salles de classe de l’étage, permettant, en libérant les façades, un éclairage à double orientation.

L'esthétique brutaliste affirmée d'origine a été quelque peu altérée depuis que le béton des portiques a été passé à la peinture.]]>
villa]]> hôtel particulier]]> art déco (style)]]>
Au-dessus du porche d’entrée, les couleurs inhabituelles et le calepinage particulier dessinent un motif géométrique caractéristique de l’art déco. ]]>
hôtel particulier]]> villa]]> art déco (style)]]> vitrail]]> claustra]]>
Plus imposante puisqu’elle se développe sur trois niveaux, elle se caractérise par son soubassement dont la hauteur permet d’abriter des services et d’aménager un passage aux voitures vers le garage situé dans l’arrière-cour.

On y retrouve la style Art-déco dans les vitraux ouvrant les bow-windows du rez-de-chaussée et la porte d’entrée, ainsi que dans les claustras soulignant les garde-corps des terrasses et les frises du couronnement.

Cette villa a fait l’objet de plusieurs demandes de démolition de la part de son propriétaire, jusqu’ici refusées. ]]>
hôtel]]> néo-mauresque (style)]]>
Ces bâtiments amorcent ainsi le dessin de la place, à la charnière de l’ancienne médina, du port et de la ville future.

Très vite, l’hôtel Excelsior va devenir avec sa brasserie le rendez-vous de tous les nouveaux entrepreneurs que décrit si bien Claude Farrère dans son roman "Les Hommes nouveaux".

Le vocabulaire décoratif de la façade rappelle les constructions d’Algérie ou de Tunisie, de style néo-mauresque : arcs en plein cintre, tuiles vertes et carreaux de faïence (Azulejos).

A l’angle de la rue Brahim Amraoui, le hall d’entrée est encore dans son état d’origine malgré le vernis bon marché des comptoirs d’accueil.

Les chambres, dont les sols sont en carreaux de ciment, ont été souvent rassemblées en appartements pour les nouveaux venus qui attendaient parfois plusieurs années avant de trouver un logement. ]]>
hôtel particulier]]> art nouveau (style)]]> art déco (style)]]> néo-mauresque (style)]]>
Celui-ci illustre un style propre à Casablanca dans les années 20 et 30, mettant en œuvre des références aussi bien Art nouveau, Art déco que Néo-mauresque. Pour Marius Boyer c’est le prétexte à un exercice de style sophistiqué.

A mi chemin entre les options des villas "Les Tourelles", à dominante Art déco, et la villa Benazeraf (démolie dans les années 90), de style plus fonctionnaliste, l’architecte mise sur la dentelle délicate du fer forgé et la subtilité du plâtre sculpté traditionnel.

La rue d’Alger, du boulevard Moulay Youssef à la place Oued El Makhazine, abrite une collection exceptionnelle de bâtiments construits entre les années 20 et 40. ]]>
immeuble]]> art déco (style)]]> néo-mauresque (style)]]> zellige]]> coupole]]>
Il occupe un îlot imposant et domine, de sa façade principale incurvée, le rond point dans l’axe du boulevard moulay youssef.

Le décor des quatre façades conjugue les éléments Art Déco et l’art traditionnel des zellijs qui encadrent les fenêtres, et recouvrent les deux coupoles d’angle. Face au parc, une élégante galerie à arcades souligne le dernier étage.

Le luxe discret de cet ensemble réside aussi dans le confort innovant des services : terrasses, buanderies, escaliers de service, boxes de parking dans les cours.

Dans le hall de cet immeuble bien entretenu, on peut apprécier la richesse du décor interieur : les fers forgés de l’escalier, sols en granito, marbres et zellijs.

Albert Greslin a été le collaborateur de Georges Ernest Desmaret pour les Abattoirs en 1922. Il est aussi l’auteur de l’Institution Charles de Foucauld en 1935 avec Georges Gillet, ingénieur-entrepreneur. ]]>
immeuble]]> art déco (style)]]> fonctionnaliste (style)]]> paquebot (style)]]> colonne]]> loggia]]>
Les trente appartements sont dotés des équipements de confort moderne et de surfaces généreuses, augmentées de loggias profondes, encadrées de colonnes de pierre brune (un bon nombre ont été depuis vitrées).

Pour cet ensemble de style fonctionnaliste, on retrouve cependant le style Art déco dans le dessin des fers forgés des balcons et des portes d’entrée ornées de cabochons de laiton.

L’envergure du bâtiment s’associe à l’échelle monumentale de la place Mohammed V, à l’entrée de l’avenue Hassan II. L’angle arrondi surmonté d’une rotonde face à la Wilaya, renforce le dynamisme d’une architecture de style "paquebot".]]>
immeuble]]> tour]]> constructiviste (style)]]> terrasse]]>
Ainsi, Boyer, qui imagine des tours-portiques, réalise cet ensemble en deux parties de huit et quatre étages, séparées par une rue intérieure couvrant le garage en sous-sol.

Sur l’avenue Hassan Séghir, trois blocs reliés jusqu’au 7e se déclinent en gradins, créant de larges terrasses devant des studios. Ils sont couronnés par trois duplexs.

A partir de trois escaliers, environ 90 appartements s’organisent autour des paliers circulaires, disposition leur permettant de bénéficier de trois orientations et d’être isolés par les parties communes insérées entre eux (escaliers de service, ascenseurs, vide-ordures).

Elles sont directement ventilées et éclairées par des verrières à lamelles qui soulignent la verticalité des trois tours.

Au 8e, les cages d’escaliers communiquent à travers les locaux des buanderies communes ouvrant sur des terrasses d’étendage.

L'élégant ensemble évoque irrésistiblement certaines réalisations parisiennes d'Henri Sauvage, à caractère constructiviste.]]>
immeuble]]> duplex]]> loggia]]>
Entièrement visible derrière un vitrage rythmé par ses paliers, l’escalier, placé latéralement par rapport à la façade, dessert une quarantaine d’appartements de 3 pièces en duplex.

Le soubassement de l’immeuble abrite des commerces et épouse la forme du carrefour. Ici encore on note le graphisme subtil de la façade creusée par les loggias à double hauteur, mettant en valeur le jeu de l’ombre et la lumière.

Gaston Jaubert quitte le Maroc en 1960, la majorité de son œuvre est constituée d’équipements et de logements sociaux, souvent en association avec Marcel Desmet et ATBAT AFRIQUE comme bureau d’études.]]>