hôtel de ville]]> galerie]]> patio]]> colonnade]]> art déco (style)]]> immeuble]]> passage couvert]]> art déco (style)]]> colonnade]]> galerie]]> duplex]]> zellige]]>
Conçu dans un art-déco casablancais particulièrement achevé, ce R + 4 donne une impression de monumentalité due à un traitement de façade des plus savants : les deuxième et troisième étages sont réunis par une colonnade en marbre soutenant la galerie du quatrième, elle-même protégée par un moucharabieh de ciment.

Les deux entrées de l'immeuble, rue El-Amrani-Brahim, ainsi que celles du passage reliant le boulevard Mohammed-V à la rue Allal-Ben-Abdallah, sont soulignées par un traitement vertical particulier sur trois travées, couronnées par quatre duplexs recouverts de carreaux de zellijs rouges et verts, bénéficiant chacun de terrasse-jardins.

Le passage commerçant traversant l'îlot est ponctué de trois rotondes vitrées dispensant un éclairage zénithal.

Pour la petite histoire, Antoine de Saint-Exupéry, alors pilote de l'Aéropostale, a séjourné, avec sa femme Consuelo, dans cet immeuble.]]>
hôtel de ville]]> campanile]]> colonnade]]> galerie]]> patio]]> art déco (style)]]> néo-mauresque (style)]]> arcade]]> zellige]]>
En 1927, Boyer remporte le concours de l’hôtel de ville, achevé en 1937.

Le corps principal du bâtiment signalé, par le campanile de l’horloge, est constitué d’une colonnade, sobre et stricte, abritant l’entrée, surmontée d’un large balcon à arcades et de trois ouvertures monumentales encadrées de pierre.

A l’intérieur, sur deux niveaux, une galerie entoure trois grands patios plantés, desservant les services publics. Elle est doublée, sur les façades, par une circulation couverte, qui permet la liaison directe entre les bureaux.

Répondant aux codes imposés par la résidence, Boyer mélange les styles : l’art-déco, dans le hall et le double escalier d’honneur aux paliers ornés de deux toiles de Majorelle, le néo-marocain avec les arcades, les tuiles vertes et les zellijs de la façade, des lambris des circulations, de la salle des fêtes et des colonnes des patios.

Le résultat est un joyau de cette architecture néo-chérifienne caractéristique des bâtiments administratifs du Maroc sous protectorat.]]>
palais de justice]]> néo-mauresque (style)]]> porche]]> zellige]]> patio]]> colonnade]]>
Il est accessible par un escalier imposant et une porte monumentale, abritée par un porche de pierre sculptée, couronné d’une frise exceptionnelle de zellijs verts et bleus, qui évoque l’architecture islamique des mosquées et medersas d’Iran ou d’Ouzbékistan.

De part et d’autre, une large galerie ouverte, aux plafonds de cèdre peint, longe les patios richement plantés et fait office de salle des pas perdus.

Dans l’axe de l’entrée, la grande salle d’audience se présente entièrement lambrissée - murs et voûtes -, ce qui lui confère une atmosphère particulière.

Bien que le Palais de Justice soit le seul bâtiment qu’ait construit Marrast au Maroc, en dehors du travail mené au sein de l’équipe Prost, il exprime de façon magistrale ce qu’on appelle le style néo-marocain, qui met en valeur le travail des artisans.]]>
immeuble]]> moderne (style)]]> meneau]]> arcade]]> colonnade]]>
Au-dessus de la colonnade du rez-de-chaussée, il est strié de bandes horizontales lisses interrompues jusqu’au quatrième étage par les deux verticales des baies regroupées soulignant ses angles arrondis. Le bandeau continu du cinquième étage, légèrement en retrait, est orné d’un cadran en son centre et de part et d’autre du logo en forme de coquillage de la Shell.

Le décor sombre et discret des cache-rideaux en pavés de verre piqués de cabochons de laiton doré et des meneaux de pierre, met en valeur la pureté dominante des bandes enveloppant l’ensemble.

L’immeuble a été vendu il y a quelques années. Des travaux d’aménagement entamés par son nouveau propriétaire pour le transformer en hôtel sont actuellement suspendus.]]>