cité]]> claustra]]>
Ces cinq bâtiments abritent plus de 200 logements, de deux à cinq pièces, caractérisés par des surfaces généreuses et un certain confort. Deux barres R + 10, en forme de T, et deux barres R + 6, forment trois cours-jardins. Celle ouvrant sur la rue Tarablous, est fermée par une série de boutiques en R + 1.

Au nord et à l'est, sont concentrées les pièces humides (salles de bains, cuisines, buanderies), derrière une façade en claustras continus, qui donne son caractère original à cet ensemble et s'anime, la nuit, à la lumière électrique.

Maurice Galamand était installé à Oujda où il construisit entre autres, de 1937 à 1950, l'Hôtel de ville, le Lycée de jeunes filles et l'Hôpital.]]>
cité]]> mauresque (style)]]> mosquée]]> minaret]]> médina]]> arcade]]>
Au sud, Albert Laprade esquisse le premier plan-masse du quartier, accompagné de croquis, plans et détails définissant la typologie des habitations et équipements, directement inspirées de l'architecture marocaine traditionnelle. Albert Laprade, appelé à Rabat pour construire la Résidence, Auguste Cadet et Edmond Brion seront seuls maîtres d'oeuvre du projet de 1918 à 1955.

Très vite, cette nouvelle médina sera occupée par une population de petits commerçants, de fonctionnaires et de notables d'origine fassie, retrouvant dans sa configuration un mode de vie adapté à leurs traditions. Les rues principales et les places sont bordées d'arcades abritant des commerces. Dans les ruelles qui les entourent, plus calmes, se trouvent les habitations. Étudiées une à une, leur morphologie et leur assemblage démontrent le talent et la connaissance profonde de l'architecture marocaine de leurs auteurs, entourés des artisans et entrepreneurs marocains au savoir-faire confirmé. Le soin apporté aux équipements est tout aussi remarquable : kissariat, toilettes publiques revêtues de zellijs, bassin de marbre et toit de cèdre sculpté, fontaines, portes de pierre travaillée, hammam.

Deux très belles mosquées dominent le quartier de leurs minarets de style almohade : la mosquée Moulay Youssef inaugurée en 1923 et la mosquée Sidi Mohamed en 1936. Au début des années 50, l'ensemble est achevé avec la rue impériale bordée d'un côté de portiques abritant les librairies, de l'autre par l'imposant tribunal du Pacha, ou Mahkma.

La réussite de cette expérience d'urbanisme, unique en son genre, est largement confirmée aujourd'hui par l'animation permanente qui y règne et la fréquentation touristique. Certains, même casablancais, croient y voir une authentique ville ancienne.]]>
cité]]> logement]]> moderne (style)]]>
Les premiers immeubles sont d’Erwin Hinnen. Les habitations individuelles occupent une trame de 8x 8. Les deux barres et le petit immeuble de Hentsch et Studer renouvellent le concept de logements à patios superposés, inauguré par l’équipe ATBAT-Afrique aux Carrières Centrales dans les immeubles « Sémiramis » et « Nid d’abeilles ».

Moins médiatisés que ceux des Carrières Centrales, ils ont cependant mieux supporté l’épreuve du temps et des transformations des habitants. Cela tient à la trame des appartements orientée à 45° par rapport à l’axe général de la barre et à la difficulté en conséquence de fermer les décrochements des patios de 7.20 par 3m, dont une partie est découverte.

L’ensemble regroupe 200 appartements du 2 au 4 pièces.]]>
cité]]> logement]]> moderne (style)]]> marché]]> garderie]]>
On y reconnaît l’écriture sobre d’Alexandre Courtois. Les différents programmes (400 logements et 33 villas) qui vont des studios pour célibataires aux appartements de cinq pièces, se déclinent en immeubles de R+4 à R+1 jusqu’aux villas au sud de la parcelle.

La qualité de l’opération réside dans les surfaces généreuses des appartements et des espaces verts entre les immeubles, plantés de pins et d’eucalyptus, où l’on trouve des équipements tels que le marché circulaire, une garderie et les boxes regroupés des garages. ]]>
logement]]> immeuble]]> cité]]> patio]]> Il s’agit d’une des premières grandes opérations de logements depuis l’Indépendance.

L’architecte s’attache à diversifier l’offre, en proposant des logements individuels à patio sur un ou deux niveaux regroupés selon plusieurs typologies, des immeubles collectifs de R+1 à R+4, avec des appartements de deux pièces, pour les plus modestes.

L’assemblage des cellules et la répartition des immeubles définissent une grande diversité d’espaces publics, de voies hiérarchisées.

Malgré les surélévations, les modifications et la privatisation des espaces transformés en jardinets, le quartier conserve une forte identité.

D’autres architectes participent à cette opération d’envergure, notamment pour la construction des équipements tels que Zevaco, Gourdain, Levy, J. Suraqui.

Le nouveau quartier, édifié sur la trame 8x8, établie par Ecochard, est à comparer dans son évolution réussie aux cités d’Hay Mohammedi (Carrières Centrales), Sidi Othman, etc.]]>
cité]]> immeuble]]> coursive]]> moderne (style)]]>
En 1950, un premier immeuble d’une centaine de logements est construit par Louis Zéligson, encore aujourd’hui isolé face à la cité des Moghaznis. En 1951, un ensemble plus important est réalisé par l’équipe Rousseau, Zéligson, Lucaud, Morandi et Aroutcheff, boulevard Moulay Youssef, devant la Mosquée Hassan II.

Enfin, entre 1955 et 1960, trente-sept barres, soit 3000 logements de 2, 3 et 4 pièces, vont constituer le cœur de la cité d’El Hank, conçues par J.H. Laure, chef du Bureau des bâtiments administratifs à Rabat.

Elles tournent le dos à la mer et seules les pièces d’eau et les coursives d’accès sont exposées aux vents. Le confort est réduit au minimum : les accès se font directement dans ce qui est appelé "entrée, repas, cuisine" et les salles d’eau ne possèdent qu’un w-c et un lavabo.

La population israélite n’a, en réalité, pas occupé ces logements, lui préférant le quartier Lusitania.]]>
cité]]> logement]]> coursive]]> moderne (style)]]>
Ce quartier, constitué essentiellement de petites villas destinées à la classe moyenne, accueille ainsi une forme de mixité sociale.

La cité est composée de barres orientées sud et est pour les pièces à vivre, distribuées à l’arrière par des coursives et des escaliers de béton. Ceux-ci, détachés des bâtiments, créent une animation spatiale grâce à leurs différentes structures.

La disposition des sept barres de logements ménage en son centre de vastes espaces plantés inaccessibles aux voitures.

Au rez-de-chaussée de l’un des immeubles, des locaux sont réservés à des services sociaux, complétés par un petit terrain de sport.

La cité continue à vivre dans un quartier en pleine mutation où la hausse des prix du foncier conduit souvent à la transformation des villas.]]>
cité]]> néo-mauresque (style)]]> logement]]> mosquée]]> marché couvert]]> hammam]]>
Le plan-masse de Marchisio propose une géométrie particulière. Les voies principales sont situées à 45° par rapport aux circulations secondaires qui donnent accès aux habitations.

Cette implantation en "arêtes de poisson" préserve l’intimité des logements. Les typologies de ces derniers sont conçues par différents architectes, dont Paul Busuttil.

Comme aux Habous, on note des détails architecturaux empruntés aux anciennes médinas. Cependant, l’offre des logements est beaucoup plus modeste. L’eau courante et l’électricité n’y seront installées que tardivement.

Les équipements sont confiés à Edmond Brion pour la mosquée, Pierre Chassagne pour le hammam et Paul Busuttil pour le marché couvert.

Des travaux récents ont malheureusement obturé le plafond du marché, auparavant constellé d'étoiles de verres de couleur. ]]>